Bienvenue à Saumery
Depuis 1938, au château de Saumery à Huisseau sur Cosson, pays de Chambord, la clinique médicale du centre prodigue des soins aux personnes souffrant de troubles psychiques.
La PSYCHOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE développée ici est héritée de François Tosquelles et Jean Oury.
L'approche affine et reconsidère la notion même d’hospitalisation, dans sa qualité d'accueil qui, complétée d'une démarche psychodynamique vise l’inflexion positive du parcours de soin.
L’offre privée est ici complémentaire de
l’offre sanitaire publique. Elle accueille les mêmes usagers, à
des moments différents de leur cheminement. Aucun dépassement
tarifaire n'est pratiqué.
A partir des années 2000, le projet médical s'est progressivement orienté en direction de la jeunesse. Une unité Soins Etudes, destinée aux 15 - 25 ans, a ouvert en 2009. Un hôpital de jour, "la Maison d'Artémis" a été inauguré fin 2015 à Blois, pour des jeunes âgés de 11 à 17 ans.
Depuis 2012, la clinique participe à la formation des internes en psychiatrie.
Pôles ressources, lieux de formation et d’échanges cliniques approfondis, publications, la clinique de Saumery et la maison d'Artémis contribuent à la qualité de l'environnement sanitaire psychiatrique local, régional et national.
Actualités
10eme Colloque de Saumery
Les 6 et 7 Juin 2020 à l'occasion des 10 ans de l'Unité Soins Intégration Scolaire la clinique, l'association culturelle, l'institut du Cosson et le club thérapeutique organisent un colloque - festival sur le thème : Soins Solidaires
"En désignant la santé, le bien-être, la victoire contre l’infortune,
la guérison d’une maladie, la grâce d’un prince ou encore la simple
bienséance, salus suggère un principe de conservation. Salus « santé »
et salvus « sain et sauf » répondent à l’idée d’une intégrité maintenue
ou restaurée. Du grec ancien holos, le latin soluo signifie « entier ».
Un solidus si consistant qu’il deviendra bientôt sous l’empereur
Constantin et pour dix siècles à venir, le lien entre les débiteurs
d'une somme — le sou.
La solidarité vise le sentiment de
responsabilité et de dépendance réciproque au sein d'un groupe de
personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres.
Si soin, solidarité et économie ont l’étymologie commune, quelle est la
monnaie d’échange entre tous ceux qui s’occupent d’un élève, d’un
patient, d’un usager ?
Insignare — enseigner par le signe — croise
singulièrement la clinique du symptôme — ce qui fait signe au lit du
malade. L’enseignant développe la curiosité de son élève pour
déchiffrer, même objectif du soignant pour le patient devenu hermétique à
lui-même. Médecins et professeurs partageraient-ils un même sou de
curiosité ? du latin cura, cure, soin, souci.
Le soin solidaire
trouverait ainsi son sens dans le déchiffrage, la conquête d’une
solidité et le partage d’un souci. Le symptôme, la copie de l’élève, le
document de justice et le rapport de l’ASE, autant de curiosités à
relier ensemble pour retrouver l’intelligence des signes qui se
déploient désolidarisés devant nous".
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